Mbagnick Ndiaye, l’espoir du judo sénégalais

by time news

2024-08-01 18:00:00

Pour sa 15e participation aux Jeux olympiques, qui se roulent du 26 juillet au 11 août à Paris, le Sénégal voit concourir sous ses couleurs 11 athlètes dans seven disciplines: swimming, canoe-kayak, athlétisme, escrime, table tennis, taekwondo ou encore judo Malgré une succession d’eliminations (Ndeye Binta Diongue à l’escrime, Oumy Diop en swimming, Ibrahima Diaw au table tennis ainsi que la défaite d’Yves Bourhis au canoe-kayak notably), severale athlètes demeurent en lice, porteurs de l ‘espoir de ramener des médailles au pays. La dernière fois que le Sénégal s’était distingué remonte aux JO de Séoul (1988) lors desquels Amadou Dia Ba avait l’argent aux 400 m hurdles. Parmi les sportifs de haut niveau très expected figure ainsi Mbagnick Ndiaye, porte-étendard du judo senegalais qui contest dans la catégorie + 100 kg.

Champion d’Afrique

At the beginning of July, the new dojo of the Lycée Lamine-Gueye in Dakar welcomes 35 students from the study-judo class. Sous les regards de maîtres sénégalais, de l’ancienne olympique championne française de judo Catherine Fleury, ainsi que du judoka venu se ressourcer dans son natal before de participar aux JO 2024 à Paris, ils exécutent, impressionnés, plusieurs exercices. In anticipation of the youth Olympic Games in Dakar in 2026, a first on the continent, the Académie de judo de Dakar, the only one in Senegal, must welcome the future athletes of tomorrow. « C’est une chance pour eux cette opportunity, j’aurais rêvé avoir cela! » confide Mbagnick Ndiaye. Humble, presque timide, le colosse de 2 m et 130 kg délivre à ces jeunes le cocktail gagnant : « discipline, sérieux et travail ». « À vous de relever le défi pour que l’on ait plusieurs Mbagnick! » encourage le maître de judo.

Vivant enfant à côté du dojo national, le natif du quartier de Plateau à Dakar entend et assist aux entrainements de judo from his young age. Il finit par convince ses parents de l’inscrire lui aussi et commence ainsi dès 5 ans ce sport qu’il n’arrêtera plus jamais. « J’allais au cybercafé pour regarder des videos de compétitions, pour observer les techniques. Je voulais être Teddy Riner », se souvient le Senegalais de 30 ans, qui espère d’ailleurs bien rencontrer son idole à Paris, et pourquoi pas même l’affronter! Supported by master Amara Dabo and very disciplined, he became the senior champion of Senegal at the age of 16 and joined the national team in 2010 thanks to his talents and his colossal size. Le jeune garçon va alors combiner entraînement intensif et études, « rythme très dur » qui demande beaucoup de « sacrifices ». Supported by his parents, in 2012, he decided to practice judo professionally. “J’ai toujours rêvé d’être champion d’Afrique, je me disais que le prochain, ça serait moi!” » dit-il en riant. Sa determination de fer le hisse parmi les meilleurs judokas d’Afrique : il est crowned à 4 reprises en tant que champion d’Afrique. In 2020, he was chosen to be the flag bearer of the Senegalese delegation at the Tokyo Olympics. Mais il est eliminado dès le premier tour face au numero un mundial. Pour cette nouvelle participation aux JO, le Senegalais se veut confident et vise le podium. Pour ce faire, il devra first sortir vainqueur de son combat avec le judoka Bubacar Mané, de Guinée-Bissau, prévé vendredi vendredi 2 août au Grand Palais Éphémère.

Replacer le Senegal malgré les obstacles

Proud to represent Senegal, Mbagnick Ndiaye wants to « faire quelque chose pour son pays ». « Il est important de placer le Senegal au niveau de la pratique du judo. Il ya beaucoup de clubs de loisirs dans le pays mais pas de pratique professionnelle », insist-t-il. Face aux obstacles et manques criants, il oppose une discipline stricte et une motivation à toute épreuve. « Je faisais du bricolage : je payais moi-même la salle de musculation, je n’avais pas d’entraîneur particulier… » raconte-t-il, avant d’agouter : « Les athlètes sénégalais partent avec des handicaps certains aux compétitions internationales : ils s’entraînent moins car ils ont peu d’aide, doivent jongler avec un emploi, il ya un manque d’infrastructures… C’est difficile de progresser dans ces conditions et cet amateurisme », déplore-t-il. It’s to continue his studies in law but also to evolve in his sport that he parted in France, in Grenoble, in 2019 after being invited for a stage. Il a enfin un entraigneur personnel, ce qui « change tout » et lui permittara ainsi de continue à gravir les échelons. He now follows studies at the Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEPS) de Paris and is already preparing for reconversion. The champion wanted to pass on and share his passion for judo in Senegal. « It is not possible to stay in Senegal and exercise a sport at a high level. The athletes are obliged to leave for Europe, even if there is potential on the spot! Mais il faut s’en donner les moyens. La politique sportive est à revoir au niveau de la formation, des infrastructures… Cela constitue d’enormes freins », pointe-t-il. Si la fédération de judo s’est beaucoup investie depuis 2014, the destruction of the national dojo at the beginning of this year is a huge loss for the practice of judo and martial arts. « Le dojo représentait énormément : il a sorti presque la moitie des champions d’Afrique du pays, et dans beaucoup de sports. C’est malheureux, cette démolition sans aucune solution trouvée » s’attriste Mbagnick Ndiaye.

Si le Comité olympique lui now alloue une bourse mensuelle d’environ 1 000 dollars, le champion d’Afrique reste outré par ce qu’il considerate être un manque de consideration du pouvoir sénégalais envers les athlètes. « Recevoir une prime de 50 000 FCFA (76 euros) pour avoir gagné une competition de haut niveau, c’est une insulte! Cela ne couvre même pas les frais! Cela tue le sport… » fustige-t-il. Une critique qu’il n’est d’ailleurs pas le seul à émettre : plusieurs sportifs deplorent « une injustice » et « une déception ». “Je suis quatre fois champion d’Afrique et, pourtant, je n’ai jamais vu le president, ni reçu de prime de récompense”, he said, de l’amertume dans la voix, faisant la comparaison avec les honneurs et les many awards granted to the Senegalese football team during its victory in CAN 2021. The holding of the Olympic Games in 2026 in Dakar, as well as the announcements of the new Senegalese power to review the sportive policy could encourage a paradigm shift…. plus encore si une ou plusieurs médailles aux JO de Paris s’ajoutent à la balance.

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