Oumar Diémé, un relais de la flamme au nom de tous les tirailleurs sénégalais

by time news

2024-07-25 20:57:16

From our special envoy to La Courneuve – À la evelle de la cérémonie d’ouverture, le relais de la flamme a jeudi le département de la Seine-Saint-Denis, au north de Paris. À la Courneuve, the Olympic torch was symbolically carried by Oumar Diémé, a Senegalese soldier, veteran of the Indochina and Algerian wars, who fought for long years for the reconnaissance of African soldiers in France.

Published on: 25/07/2024 – 22:57Modified on: 25/07/2024 – 23:16

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Dans le parc départemental Georges-Valbon de La Courneuve, Oumar Diémé seems to have regained the legs of his 20s en ce jeudi 25 juillet. Au point que les organizers du relais de la flamme olympique doivent lui dire de ralentir. L’homme de 91 ans est porté par la foule qui se presse à son passage. Malgré son grand âge, il se met à courir. Sur son visage se dessine un large sourire. Even if his course is only 200 meters long, he takes advantage of every moment.

“I am filled with joy to carry the Olympic flame here in Seine-Saint-Denis for the 2024 Games. It is an honor for me, for my family, for my village, for my region, for my country and pour toute l’Afrique”, confie-t-il, sans paraître fatigué après avoir effectue ce relais à toute allure.

“La désignation de la flamme m’a donné une force. Quand je l’ai appris, j’ai marché des kilometers pour me maintenir”, explica-t-il en toute simplicité.

“J’ai eu la chance de revenir jusqu’à chez moi”

Cet ancien tirailleur sénégalais a été choisi par le département de Seine-Saint-Denis en mai dernier pour être porteur de la flamme. Cet honneur lui a été confié en raison de son passé de soldier et pour son long combat pour la reconnaissance du rôle joué par les tirailleurs sénégalais.

Originaire de Badiana, a village situated in the south of Senegal, he joined in March 1953 au sein du 1er régiment de tirailleur sénégalais. Sous l’uniforme français, il a d’abord combattu en Indochine, où il a vu 22 de ses camarades mourir dans une embuscade. “Il ya beaucoup de monde qui y est resté, là-bas, mais moi j’ai eu la chance de revenir jusqu’à chez moi”, confide l’ancien soldat, qui aussi participi à la guerre d’Algérie.

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Après avoir été garde à l’université de Dakar, then courier dans une banke de la capitale Senegalese, il sétablit en France à partir de 1988 dans la ville de Bondy, en Seine-Saint-Denis, dans une modest chambre de 17 square meters Combatant in the soul, he then launched a battle against the French state to obtain French nationality in 2015, then to be able to reach the minimum retirement age of 950 euros per month, without having to spend half of the year dans l’Hexagone.

Sa lutte et celle de ses camarades a fini par payer en 2023. Oumar Diémé a pu enfin partir vivre sa retraite paisiblement au Sénégal, dans son de Badiana. C’est en reward de sa determination et de ses actions qu’Oumar Diemé a été choisi pour porter la flamme. Lors de son relais, il n’a cessé de penser à tous ses frères d’armes. “Mais les tirailleurs sénégalais, ce ne sont pas que des Sénégalais, ils représente toute l’Afrique noire colonisée par la France”, he emphasized.

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“La recognition de notre histoire”

Pour autant, il estime que son combat nest pas terminé : “Il reste beaucoup à faire. Ils nous ont enfin donné la nationality française, mais nos enfants ne sont pas reconnu”. À ses côtes, Aïssata Seck acquiesce. The president of the Association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais savore ce moment, mais elle sait qu’il y encore du travail à effecteur. “Je suis très fière de cette journée. C’est la reconnaissance de notre histoire et on va continuer à la transmisser”, he explained. “Mais il faut qu’on integré mieux cette histoire dans le récit national français et qu’on mette encore plus en avant l’apport des troupes coloniales dans les conflits mondiaux”, précis-t-elle.

Indefatigable militant of memory, engaged politically in Seine-Saint-Denis, elle estime que cet enjeu est plus que jamais d’actualité : “Cela devrait être une véritable politique publique. Je reste persuadée quen transmettant toute la richesse de cette histoire de France, on apaiserait un certain nombre de choses et on lutterait ainsi contre le racisme et les discriminations.”

Un combat que mène aussi l’ancien footballer Lilian Thuram, dernier relayeur de cette journée de la flamme. Pour le champion du monde 1998, indefatigable militant de l’antiracisme, la présence d’Oumar Diémé est chargée en symbols. “Il faut protecter notre histoire pour apprendre à mieux se connaître et pour pouvoir plus se respecter”, résumé-t-il. “Lorsque vous connaissance votre histoire et que vous êtes en phase avec elle, vous êtes more serein”, added the ex-défenseur of the French team.

Lilian Thuram se montre presque un peu jaloux de l’ancien tirailleur sénégalais, qui lui a quasiment volé la vedette! “Il est entré sur la piste en train de courir, c’était incroyable! Je lui ai demandé comme il faisait pour être en forme comme ça”, s’amuse-t-il dans un grand éclat de rire.

Ces images d’Oumar Diémé ont deja fait le tour des réseaus sociaux et sont bien entendu arrivés jusqu’au Sénégal. Le porteur de la flamme n’a nowreis plus qu’une hâte : rentrer au pays pour raconter son exploit. “Ils sont tous content à Dakar, je vais partager cela avec eux”, he concluded dans un dernier sourire.

Oumar Diémé, un relais de la flamme au nom de tous les tirailleurs sénégalais

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