2024-06-04 21:50:12
T-shirts avec la photograph de leur médecin sur le dos, parfois entouré de petits cœurs, une cinquantaine d’habitants de Dieppe (Seine-Maritime) se sont réunis ce mardi devant l’antenne locale de la CPAM pour apporter leur soutien au physician Tribillac accusé de délivrer trop d’arrêts de travail. And present their anger. « Je le connais depuis que je suis toute petite », raconte Céline, 41 years previous. « C’est comme quelqu’un de la famille. Mon fils creyait même que c’était un uncle à pressure de le voir. Alors c’est regular d’être la aujourd’hui ».
Accusé par l’Assurance maladie de délivrer trop d’arrêts de travail, le praticien qui exerce dans le quartier populaire du Val-Druel a décidé de ne pas se conformer à la sanction administrative qu’il a recue en mars dernier. À savoir une mise sous accord préalé par un médecin-conseil pour chaque arrêt prescrit jusqu’au mai dernier 31. Et surtout d’en faire une affaire de principe. « Je refuse de reconnaire mes torts puisque je n’en ai pas. Chaque arrêt que je prescris est justifié par l’état de santé de mon affected person », assured Dominique Tribillac.
D’ailleurs, ceux qui ont l’habitude de le consulter assurent qu’il n’était pas du style à abuser des arrêts. « Ça m’a surpris quand j’ai entendu parler de cette affaire », renchérit André, 58 ans. S’il fallait un arrêt de trois jours ce n’était pas une semaine. Parfois mon fils râlait, mais moi je trouve que c’est regular. Un arrêt, ça doit être justifié. »
Il n’empêche, au cœur de cette administrative battle, plusieurs de ses sufferers ont vu leurs indemnités journalières ne pas être versées dans les temps. À l’picture de Michel à qui Dominique Tribillac a donc avanche la summe le temps que la scenario soit régulée. « Ce n’est pas courant de voir son médecin vous faire un chèque », sourit celui qui a promis qu’il lui rembourserait cet argent jusqu’au dernier centime.
« La chasse aux plus modestes »
Présents pour l’event, Nicolas Langlois, le maire de Dieppe, et Sébastien Jumel, le député de la circonscription, ont eux aussi tenu à show leur soutien au médecin. “Une fois de plus, sous couvert de statistiques qui les arrangent, la Sécu fait la chasse aux plus modestes, à ceux qui sont usés par la vie”, s’enflamme le premier. « S’il ya plus d’arrêts de travail au Val-Druel qu’ailleurs, c’est qu’ici vivent des ouvriers du bâtiment, des aides à domicile, des femmes de ménages… Autant de professions, mal rémunérées, mais qui demandent des efforts répétés et usants pour le corps. Mais on préfere les faire passer pour des tire-au-flanc et insinuer que le docteur Tribillac est leur accomlice. ».
Une théorie auquel l’élu communiste ne souscrit visibly pas puisque’il a profité de l’event pour annoncer qu’il allait remettre dans les jours à venir la médaille d’honneur de la ville au médecin dieppois qui, a tout juste 70 ans , va prendre sa retraite à la fin du mois après 35 années passées dans son cupboard des hauteurs de la ville.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il a décidé de faire profil bas. Au contraire puisque le docteur Tribillac a sais le tribunal administratif pour « obtenir justice face à des accusations sans fondement ». Mais surtout pour que l’Assurance maladie reconnaisse que les barèmes qui l’ont conduit à l’incriminer sont erronés. Et ne tienen pas compte de la réalité du terrain et de la sociologie des quartiers populaires. « Pour l’instantaneous, je suis un peu seul face à l’establishment. In mes confrères médecins, ni le conseil de l’ordre, ni l’Insee qui pourrait apporter un éclairage statistique pertinent, ne me siuran. Heureusement que ceux qui me connairent le mieux, mes sufferers et les inhabitants du Val-Druel, sont la. Ce fight, il est avant tout pour eux ».
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