2024-06-20 12:30:00
C’est un témoignage distinctive, d’un braveness uncommon, qu’offre, à visage découvert, Lyo Kessler aux lecteurs de France-Soir.
Un lengthy et douloureux parcours amené la younger femme à subir des operations et des traitements pour “transionner” afin de devenir un homme. Avant de realizes qu’une femme ne peut pas devenir un homme. « ‘L’être trans’ n’existe pasaffirme-t-elle aujourd’hui, c’est une building psychologique et culturelle, une illustration psychologique. »
She considers herself a femme sufferer of stereotypes, misogyny and consumerism of the period, in addition to a social motion and medical professionals. Elle a desirée témoigner et partager ses analyzes pour les autres, « puisque pour moi, c’est foutu », consider-t-elle
Lyo se lance par ailleurs dans une bataille judiciaire pour être reconnue comme victime par son pays, la Suisse. Une reconnaissance « extraordinarily vital » pour elle, nous explique-la jeune femme qui underline qu’elle a été « très traumatisée par cette histoire » qui la laisse mutilée et sous traitement à vie.
Dès l’enfance, Lyo, qui se prénomme alors Hélène, est une petite fille atypique, qui hurle quand on veut l’habiller en gown et joue principalemente avec les garçons.
Très jeune, à lâge de huit ans, elle est exposée à la pornographie, qui donne une picture très devalorisante de la femme. « On n’a pas envie d’y être »constate-t-elle.
A l’adolescence, Lyo vit très mal les transformations physiologiques de la puberté, qu’elle qualifie de “gonflements”.
Elle nous raconte son refus des attributes féminins, notably son rejet d’avoir des seins, et la découverte de son homosexualité.
Lyo nous explique remark, petit à petit, elle ne parvient plus à s’identifier aux stereotypes de la féminité.
She doesn’t contemplate herself a lady. In comme un homme d’ailleurs. Elle se voit comme « autre selected ».
Elle ne veut pas specifically être un homme. Elle veut surtout ne pas être une femme.
Elle consulte des psychologists et psychiatrists qui minimisent son mal-être.
Elle est encourage à subir une ablation de ces seins qu’elle déteste.
« Mes seins, c’est pas des seinsdit-elle then, c’est des excès de graisse ».
Elle subit une mastectomy qui ne fait qu’amplifier son mal-être.
Elle se retrouve aspirée dans une spirale de souffrances et de mauvais conseils, notably de son endocrinologue, qui la conduisent à se faire enlever l’uterus et les vaires, puis à prendre un therapy hormonal. La testosterone, qui provoque des transformations irreversibles, la « booste » pendant un temps.
Mais il ya toujours des “dissonances” nous explain-t-elle.
« Quand on vous traite comme un homme, vous n’êtes pas toujours un homme… », constate-t-elle. « Quand vous allez chez le médecin, vous n’êtes pas un homme. Quand vous faîtes une nouvelle rencontre, vous n’êtes pas un homme. (…) Ça creé des dissonances dans la tête », Analyze Lyo.
C’est, paradoxalement, la rhétorique du mouvement trans qui genere chez elle une prise de conscience.
« Quand j’ai eu vraiment des gens qui ont eu ces discours en face de moi, du type ‘une femme, c’est pas forcément quelqu’un qui a des seins’, ‘une femme, c’est pas forcément quelqu’ un qui a des ovaires’, ‘une femme, c’est pas forcément quelqu’un qui a un vagin’, alors la, j’ai explosé »nous confie Lyo.
“Moi qui fais tout pour ne pas être une femme, qui essaye de tout effacer, de rayer ça de ma vie, (…), la definition qu’on me fait de la femme, c’est une definition dans laquelle je peux rentrer really »explain-t-elle. « Si on ne peut plus definir, tout le monde rentre et personne ne rentre dans la case ».
À ce second, une bascule se fait, et elle concluded, « c’est bon, j’ai compris, je suis une femme ».
Lyo réfléchit beaucoup, se documente beaucoup, pour comprendre remark elle a bien pu « se faire avoir ».
Elle en arrive à la conclusion que « l’être trans n’existe que dans une building psychologique et culturelle, une représentation psychologique »et qu’il faut « soigner ces personnes sur la base de la souffrance qui s’appelle ‘dysphorie’ ».
« Il ne faut pas traiter ces personnes de manière invasive et irreversible, parce qu’en fait, on traite des personnes qui sont dans une forme de délire »plaide-t-elle.
Lyo underlines qu’on pourrait proposer d’autres traitements.
« Pourquoi fait-on de la chirurgie sur des organes sains? »accuse-t-elle.
Lyo insiste sur le fait que, si elle avait eguig qu’on lui enlève un bras ou une jambe, pas un médecin n’aurait accepté de le faire.
Aujourd’hui, Lyo veut témoigner «pour les autres».
Elle nous explique avoir été extraordinarily traumatisée, ne pas savoir remark elle va vieillir ou si elle va avoir une mort prematurée, et être condamnée à prendre des traitements à vie.
Elle nous confie aussi se sentir responsible of getting participated within the epidemic of transition calls for, quand elle voit « tout ce qui se passe, (…) même maintenant avec les enfants ». Elle a beau savoir qu’elle a été victime d’un foyer puissant, le sentiment de culpabilité est difficile à vaincre.
Elle affirme qu’il est essential pour elle d’être reconnue comme victime, comme une femme victime.
La jeune femme espère que son témoignage va en encourager d’autres, qui s’y reconnaitraient, à parler à leur tour, et comme elle, à se lancer dans une bataille politique et judiciaire.
« On nous appelle les détransitionneus, je ne suis pas du tout d’accord avec ce terme. Je suis une femme, j’ai toujours été une femme et je suis une femme victime d’un courant sociétal reasonably qu’une détransionneuse »revenge Lyo.
« Aujourd’hui, je suis hyper fière d’être une femme. J’ai mis 34 ans à le dire, mais aujourd’hui je peux le dire : je suis hyper fière d’être une femme. »concluded.
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